Cannes, ou la patrie de l'exclusion
(53è épisode)
   

Comme chaque année, la France entière se retrouve bouche bée, pendant dix jours, le regard braqué sur la télévision à l'affut de reportages starifiés. Comme chaque année, on nous bassine de critiques abusives, de commentaires déplacés, de reportages sur les soi-disantes coulisses, des potins bien en phase avec le cadre (Cette pauvre Mathilde Seignier qui n'a pas pu rentrer dans la boite de Canal+). Mais qu'est-ce que toutes ces critiques peuvent nous faire? On ne PEUT PAS voir ces films, et on ne pourra pas les voir avant trois ou quatre mois. Il y a donc des chances pour qu'on ne sache même plus de quoi elles parlaient. Bref, cette auto-satisfaction de journalistes en mal d'être n'a pour seul but que d'influencer un jury au demeurant extremement proche de la plupart des candidats. La presse peut peut-être avoit l'impression d'y être pour quelque chose dans le palmarès, c'est surement pour cela qu'elle se déplace en masse...A en oublier que son rôle est de NOUS informer, pas seulement les festivaliers.  

 Encore une victime du racollage! L'Express souligne avidement les quatre lettres du mot SEXE en gros caractères, en pleine couverture, et voudrait nous faire croire que c'est juste de l'information? Mais oui... 
 
 Philippe Bouvard joue les Guillaume Durand. On croit rêver: avec toute l'estime que l'on peut porter à ce grand monsieur, n'y aurait-il pas d'autre sujet de conversation que son éviction de RTL? N'a-t-il pas assez d'argent pour faire les grosses têtes chez lui pour le restant de ses jours?
 
 

 Coup de gueule et appel aux publicitaires valeureux! La radio, média du réveil par excellence, a l'horrible défaut d'être bardée de pubs plus idiotes les unes que les autres: il faut les comprendre, ils ont 15 secondes pour nous balancer leurs offres, mais c'en devient de l'agression, à force de numéros, de prix beuglés par des voix criardes. Dur dur à 8h du mat'...
 

 ...Roch Voisine! Notre idole à toutes d'il y a 6 ans revient et bombarde la télé. On a cru qu'il s'était retiré pour de bon, raté!
   - C.H, mai 2000, version 2 -