Les critiques de cinéma en vrac...

Johnny au pays du cauchemar

Johnny, mon beau Johnny, ouvre donc tes yeux, et tu verras...un cavalier sans tête. N'en déplaise à ce scientifique rationnel, le cavalier n'a vraiment pas de tête, il s'agit bien d'un cauchemar éveillé. C'est Burton qui nous y emmène, entre athmosphères nuageuses et personnages mysterieux. Sans aucun doute, on sent là-dessous une magie de l'image qui nous invite au rêve. On frissonne, on se force, mais on ne s'habitue pas au sang. Pourquoi? Parce qu'il s'agit d'un autre monde...
Johnny Depp est en forme, comme à son habitude. Pour la deuxième fois (cf.la neuvième porte), le rôle d'intellectuel lui va à merveille, sombre clown aux joues creuses dont la manie de l'évanouissement nous fait sourire.
Mais le cavalier sans tête n'en veut à notre héros, heureusement, ni à sa bien-aimée, ex-petite Adams.
Avis aux rêveurs: vous en dépasserez vos propres turpitudes nocturnes...

 
 
   - C.H, mai 2000, version 2 -